Je salue tout d'abord votre travail, monsieur Lombard, et celui de la Caisse des dépôts. Outre les réussites que vous avez évoquées, je veux souligner votre réactivité lors de la crise du covid-19 et l'importance qu'a prise la Banque des territoires dans le maillage du territoire. Le plan Action cœur de ville en particulier est un succès. La transformation de La Poste aussi, d'autant qu'elle s'opère dans un environnement très troublé. Il me semble en revanche qu'il est un peu tôt pour parler du timbre rouge…
Au terme de votre mandat, avez-vous un regret ? Les objectifs que vous vous étiez donnés il y a cinq ans sont-ils remplis, par exemple en matière de transformation énergétique ? Comment envisagez-vous de mobiliser vos différents métiers pour obtenir une accélération significative sur ce sujet ?
S'agissant de l'ingénierie, pouvez-vous être plus précis sur le poids qu'elle représente, en particulier pour la Banque des territoires ? Comment se font les synergies avec l'Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) ?
Lorsque vous avez intégré la SFIL, la Cour des comptes avait évoqué des synergies fonctionnelles avec la Caisse. Avec le recul, pensez-vous que celles-ci ont produit leurs effets ?
Le projet de cloud souverain me fait l'impression d'un serpent de mer qui revient à échéance régulière. N'est-il pas trop tard ? Pourquoi ce nouveau projet aurait-il plus de succès que les nombreuses autres tentatives, dont Cloudwatt, dont la Caisse des dépôts était actionnaire ?
Enfin, la situation macroéconomique va-t-elle avoir un impact sur les résultats et la valeur des participations de la Caisse ?