Intervention de Mickaël Cosson

Réunion du mercredi 11 janvier 2023 à 14h30
Commission d'enquête chargée de faire la lumière sur les dysfonctionnements au sein de l'administration pénitentiaire et de l'appareil judiciaire ayant conduit à l'assassinat d'un détenu le 2 mars 2022 à la maison centrale d'arles

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMickaël Cosson :

Combien de lieux permettant à des détenus de se retrouver à plusieurs comprend cet établissement ? Comment y sont-ils surveillés ? Une salle de sport comprend des équipements lourds pouvant servir à une agression. Pourtant, celle-ci n'était apparemment surveillée que par un seul agent PIC, situé assez loin dans un bureau, et par l'intermédiaire d'un système de vidéosurveillance aboutissant à deux écrans, sur lesquels la surveillance des caméras était en fait rendue impossible, surtout au regard des autres missions de cet agent, qui doit aussi ouvrir les portes de la prison et dialoguer avec ses collègues situés aux autres étages. Ce poste de sécurité ne répondait donc pas à ses missions premières de surveillance des détenus et des gardiens.

Quel dispositif a été mis en place pour éviter la reproduction d'événements similaires ?

Comment justifier que, malgré les défaillances de ce poste de sécurité, un surveillant soit resté à l'extérieur, pendant que deux détenus étaient laissés dans une salle où ils disposaient de tous les équipements requis pour commettre le pire ?

Cette situation est difficile à concevoir alors qu'en garde à vue, la surveillance est de chaque instant.

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