Il y avait quatre TIS au mois d'avril à la maison centrale d'Arles, mais il n'y en a plus aucun aujourd'hui. Néanmoins, nous en recevrons probablement d'autres dans les prochains mois.
La maison centrale accueille un DLRP, qui a le grade de capitaine et qui ne dépend pas de moi, mais de la cellule interrégionale du renseignement pénitentiaire (CIRP), dont le directeur à son tour ne dépend pas du directeur interrégional, mais, comme le DLRP, du service national du renseignement pénitentiaire (SNRP).
Nous travaillons en bonne intelligence avec le DLRP, qui circule en détention sans que tous les détenus sachent qu'il est DLRP, et qui dispose de sources de renseignement à l'intérieur comme à l'extérieur de maison centrale, avec les services de police adéquats. Lorsqu'il dispose d'informations, sûres ou non, il me les transmet immédiatement. Certaines de celles qu'il m'a transmises m'ont été confirmées, d'autres non, mais il vaut mieux qu'il en soit ainsi, afin qu'aucun risque ne soit pris. J'espère que ce fonctionnement est le même dans tous les autres établissements. C'est ensuite le DLRP, et non la direction locale, qui a des relations avec la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) au niveau local, dans les Bouches-du-Rhône. La CIRP en a probablement aussi.