À ceci près qu'on se trouvait dans la situation inverse. Il existait une menace très claire pour la population kosovare, à laquelle une intervention européenne avait tenté de faire face. La Russie, qui était très proche de la Serbie, était assez mécontente de ce qui s'était ensuite passé mais elle a apporté une contribution décisive à la solution du problème, qui a été plébiscitée par l'ONU avec son concours. Nous avions alors – c'était avant l'arrivée au pouvoir de M. Poutine – une coopération assez étroite avec la Russie. Beaucoup d'entre nous auraient voulu qu'elle se poursuive.