Je vous remercie de m'accueillir au sein de cette commission. En tant que président du groupe d'amitié France-Kosovo, je tenais à être parmi vous pour l'examen de ce texte, qui renforce encore un peu plus nos liens avec ce jeune État en permettant aux familles des agents des missions officielles affectés dans les postes diplomatiques et consulaires de travailler au sein de notre pays et, ainsi, de s'intégrer plus facilement le temps de leur séjour dans notre société. Soucieux de renforcer les relations diplomatiques de la France, notamment avec les pays européens, notre groupe soutiendra toujours l'approfondissement des relations bilatérales et l'installation de membres du corps diplomatique sur notre territoire.
Les liens officiels entre la France et le Kosovo datent du lendemain même de l'indépendance de ce pays, le 17 février 2008. Attachés à la liberté des peuples de décider pour eux-mêmes, nous soutenons, pour paraphraser le Quai d'Orsay, la perspective européenne du Kosovo. Nous saluons sa demande d'adhésion à l'Union européenne, présentée en décembre dernier – c'est un sujet qui ne manquera pas d'être évoqué au cours des prochains mois.
L'accord qui nous est soumis prévoit des conditions et des garanties auxquelles nous sommes attachés, notamment en matière d'imposition et d'affiliation à la sécurité sociale de l'État d'accueil, afin d'assurer une plus grande intégration des travailleurs concernés.
Bien que très circonscrit, cet accord représente un pas de plus dans le domaine de la coopération entre la France et le Kosovo, ce dont nous ne pouvons que nous réjouir.
Pour toutes ces raisons, le groupe Renaissance votera pour le projet de loi. Monsieur le rapporteur, selon quels axes les relations diplomatiques franco-kosovares pourront-elles encore être renforcées après l'adoption de cet accord ?