Il vise simplement à lever le gage sur cette proposition de loi.
Je profite de l'occasion pour redire à quel point, malgré les autres événements du jour qui détournent les projecteurs de l'Assemblée nationale, le vote qui s'apprête à avoir lieu est majeur. On s'en souviendra, car cette proposition de loi déclenchera des milliards d'euros de travaux de rénovation dans notre pays. Ce texte enverra aussi un message : il faut s'autoriser à trouver d'autres modes de financement pour rendre compatibles la réponse à l'urgence climatique et la nécessaire attention à nos dépenses publiques. Le chemin que nous nous apprêtons à emprunter est bon pour l'État mais aussi pour les collectivités locales. Les contribuables bénéficieront du fait qu'aucune dépense ne sera directement engagée par les collectivités sur ces travaux. La planète, quant à elle, profitera de l'accélération de la baisse des émissions de gaz à effet de serre. Enfin, le texte sera également favorable aux usagers des bâtiments publics : on ira désormais plus vite pour réaliser des travaux dans les écoles, par exemple, alors qu'aujourd'hui, en l'absence de rénovation, les conditions dans lesquelles les enfants et les enseignants travaillent ne sont pas optimales. Cela vaut aussi pour l'ensemble des agents publics qui, grâce aux enveloppes débloquées par ce texte pour la réalisation de travaux, bénéficieront de meilleures conditions de travail. L'État accompagnera ainsi ses collaborateurs de façon plus respectueuse.