Même avis. J'appelle les députés à suivre l'exposé sommaire de l'amendement de M. Coulomme, selon lequel le processus demandera du temps. C'est exactement pour cela que nous avons fixé à cinq ans la durée de l'expérimentation, sachant que la première année sera probablement consacrée à apporter des réponses précises au sujet des modalités. La vraie question reste la suivante : faisons-nous confiance aux collectivités territoriales ? Si la réponse est non, refusons-leur cet outil ; si nous les écoutons, si nous pensons à la fois au climat et au contribuable, alors fonçons – tout en prenant le temps nécessaire pour, je le répète, détailler les modalités, éviter les écueils, nous assurer du respect des procédures de mise en concurrence et de l'existence des vecteurs nécessaires, y compris publics. Si nous voulons bien caler le dispositif, ces cinq années sont incompressibles ; aux yeux des élus, nous ne serions pas crédibles à moins, car nous les priverions de la possibilité d'expérimenter la mesure.