À l'issue de ce vote, je remercie Mme la rapporteure ainsi que tous les parlementaires, car nous avons eu des échanges de qualité, ce qui n'est pas toujours la règle dans cet hémicycle. Je l'ai bien compris : pour vous, ce texte n'est pas une fin en soi, mais il pose du moins une première pierre pour la refondation de notre système de santé dont le cap a été fixé le 6 janvier par le Président de la République.
J'assume que la proposition de loi ne soit qu'une première pierre. L'ancien urgentiste que je suis n'a jamais confondu vitesse et précipitation. Nous devons nous hâter, mais en évitant de nous précipiter, ce qui serait le meilleur moyen de commettre des erreurs – je pense au numerus clausus dont nous avons parlé tout à l'heure –, que paieraient in fine nos concitoyens ou nos soignants.
Je ne doute pas que nos prochains débats en vue de refonder notre système de santé seront aussi intéressants, aussi sereins et d'une qualité égale.