Il me tenait à cœur de défendre cet amendement, qui est d'appel, car, en vérité, je n'ai pas besoin d'un rapport : celui de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) me rappelle, hélas, chaque année, que la France est, de tous les États membres, celui qui paie le moins bien les infirmiers.
Cependant, comme nous avons beaucoup parlé des infirmiers en pratique avancée, je tenais à vous lancer cette petite perche et à vous dire, monsieur le ministre, que revaloriser leurs salaires serait une fort bonne idée ; d'autant qu'avec cette revalorisation ils cotiseraient plus. Or, des infirmiers qui cotisent plus remplissent davantage les caisses de retraite. De ce fait, nous ne serons pas obligés de travailler davantage. Je vous propose donc une solution qui règle deux problèmes.
J'en profite pour adresser, avec ma collègue Ségolène Amiot, un clin d'œil à nos camarades de Nantes et de Nancy, qui regrettent notre absence lors des mobilisations. Qu'ils comprennent que notre place était ici, ce matin.