Il vise à demander la remise d'un rapport annuel évaluant l'efficacité de la proposition de loi, afin de déterminer si elle a amélioré la santé et la prise en charge de nos concitoyens.
Je ne souhaite pas relancer la discussion, mais le véritable problème – je regrette que M. Isaac-Sibille ait quitté l'hémicycle – est que nous – peu importe de savoir qui est responsable – n'ayons pas anticipé la démographie. Bercy a dicté des mesures, au nom du sacro-saint principe selon lequel, moins il y aurait de médecins, moins les dépenses de santé seraient élevées. Aujourd'hui, nous en faisons les frais.
La proposition de loi ne fait que coller des rustines sur la question bricolée des accès. Dans le cadre du PLFSS, nous avons réclamé une véritable loi organique de programmation, dont l'article 1er prévoirait une augmentation massive du nombre d'étudiants en médecine, plutôt qu'un changement de nom du numerus clausus, mesure dont vous vous contentez.
On nous explique, avec un air consterné, que nous n'avons pas compris que le numerus clausus avait été supprimé. Si tel avait été le cas, le nombre d'étudiants aurait augmenté de beaucoup plus que de 15 %. Telle est la réalité des chiffres.