Il vise à permettre aux pharmaciens de dispenser un traitement chronique, jusqu'à trois mois après l'expiration de l'ordonnance, par délivrance d'un mois, lorsque le médecin prescripteur n'est pas disponible. Cette évolution tire les enseignements de la période d'épidémie durant laquelle il était utile d'ouvrir plus largement ces renouvellements. La mesure vise bien entendu à améliorer la prise en charge des patients souffrant de maladies chroniques en évitant toute rupture dans leur traitement. La sécurisation de cette possibilité repose à la fois sur l'acte de dispensation effectué par un pharmacien d'officine et sur l'information systématique du prescripteur lors du renouvellement, ce qui leur permet de reprendre contact rapidement avec le patient s'il a la moindre interrogation ou le moindre doute.