Comme le ministre vient de le souligner, l'amendement de Mme Brulebois est satisfait par les amendements que nous venons d'adopter.
Je voudrais répondre aux affirmations, notamment venues des bancs du groupe Les Républicains, selon lesquelles les médecins, libéraux en particulier, seraient fermement opposés à la présente proposition de loi, qu'ils seraient prêts à démissionner ou à se déconventionner.
Il faut relativiser. Quelques syndicats tiennent un discours extrême – la rapporteure a évoqué leur tonalité – et vont parfois jusqu'à proférer des menaces. Ils se comportent ainsi sur certains plateaux télévisés. Mais on les compte sur les doigts des deux mains. D'un autre côté, il y a les médecins de terrain, que nous connaissons tous dans nos circonscriptions. Ils sont déjà bien plus engagés que leurs leaders syndicaux dans la voie de la coopération, du décloisonnement, du partage de compétences, et attendent leur développement. Il ne faut pas caricaturer la médecine de ville, en la présentant comme arc-boutée, non sur ses privilèges, le mot serait exagéré, mais sur ses acquis.