Nous avons tous conscience du fait que l'hôpital ne peut pas assurer à lui seul la permanence des soins – différents collègues l'ont souligné. Nous revenons ainsi à des solutions qui n'innovent en rien, puisqu'elles ont déjà été proposées dans les années précédentes. Il faut aussi entendre que l'activité des professionnels de santé a évolué au gré d'une meilleure prise en compte du temps de travail, de la vie de famille et de la féminisation de la profession, autant de paramètres sociétaux qui méritent considération.
On entend beaucoup d'injonctions du type « y a qu'à, faut qu'on », mais qu'est-ce que le Gouvernement, comme l'a très bien dit notre collègue Isaac-Sibille, envisage pour répondre aux attentes des acteurs concernés, notamment les médecins de ville, concernant la revalorisation de leurs consultations ? Tout cela doit être discuté ; or nous ne vous avons pas entendu à ce sujet. Vous demandez toujours plus à certains professionnels de santé : pourquoi pas, mais que proposez-vous pour revaloriser ces professions qui – comme toutes les autres – subissent l'inflation ?