Je vous remercie de mettre le sujet de la médecine du travail sur la table, comme on pourrait y mettre le sujet de la médecine scolaire, d'ailleurs. Je ne veux pas paraître freiner les choses, comme le prétend M. Guedj. Ma position est au contraire d'avancer, mais je ne veux pas me précipiter pour autant. Le problème de la médecine du travail, comme de la médecine scolaire, c'est leur déshérence sur l'ensemble du territoire national, d'autant que nos problèmes démographiques n'arrangent pas les choses.
Il me semble préférable de travailler à l'ouverture de ces activités aux professionnels de santé libéraux – comme j'ai commencé à le faire avec mes collègues ministres –, plutôt que de continuer à les enfermer dans une activité marquée par une trop forte spécialité. Comme l'a dit la rapporteure, il faudrait ajouter des compétences dans la formation de masseur-kinésithérapeute. Plus largement, il faut réfléchir à intégrer les professionnels de santé libéraux – et pourquoi pas ceux qui exercent au sein d'établissements de santé – aux activités de médecine du travail et de médecine scolaire. Cela nous permettrait de constituer, si j'ose dire, un vivier plus important et de redonner du dynamisme à ces deux champs d'activité.
Je vous demande donc de retirer votre amendement ; à défaut, j'émettrai un avis défavorable.