Cet amendement d'appel, qui nous ramène à nos débats sur les infirmières puéricultrices, vise à appeler l'attention du Gouvernement sur ces professionnelles exerçant dans les unités de réanimation pédiatriques afin qu'elles puissent exercer en pratique avancée, soit en leur permettant de devenir IPA dans la mention « urgence », qui est peu appropriée, soit en créant une nouvelle mention puériculture.
Il a été fait mention dans les propos liminaires de Mme la ministre déléguée Firmin Le Bodo, ainsi que dans les échanges avec notre collègue Yannick Neuder, de la possibilité de créer un cadre propre à ces professionnelles. Elles réalisent des actes d'une grande technicité qui demandent, pour pouvoir être exercés dans de bonnes conditions, une année d'études supplémentaire ainsi que des années de pratique. La reconnaissance comme IPA spécialisée permettrait de les valoriser et contribuerait à améliorer l'attractivité de leur carrière. Aujourd'hui, par manque de personnels et de moyens, elles craignent de commettre des erreurs pouvant porter atteinte à la vie des enfants prématurés ou grands prématurés qui leur sont confiés.
En phase avec cet amendement, d'après le dernier rapport de l'Igas, plusieurs ARS – agences régionales de santé – et représentants professionnels considèrent qu'il serait pertinent d'étendre la pratique avancée à de nouveaux domaines d'intervention et la puériculture me semble en être un.
En conclusion, j'aurais une pensée pour les infirmières puéricultrices du centre hospitalier Métropole Savoie qui demandent, depuis plusieurs mois, une revalorisation et une reconnaissance de leur métier, comme de nombreux professionnels de leur secteur.