Je ne peux que rappeler le travail réalisé et les moyens déployés au cours des cinq dernières années. Un effort sans précédent a été consenti : entre 2017 et 2022, le nombre de places a augmenté de 80 %. Nous avons atteint les 10 000 places en 2022, en avance sur le calendrier prévu ; nous en compterons 11 000 en 2023.
Je précise en outre que ces places ont gagné en qualité, puisqu'elles satisfont désormais aux trois critères définis lors du Grenelle des violences conjugales : être situées dans un environnement non mixte, sécurisé et adapté aux spécificités de ce public. Plus de 90 % des places obéissent au critère de non-mixité, première demande exprimée par les femmes qui cherchent un refuge.
Maintenant que nous disposons de davantage de places, j'ai demandé qu'un travail soit mené en étroite collaboration avec le ministère chargé du logement pour identifier, sur l'ensemble du territoire, les endroits où manquerait un grand nombre de places. Il s'agit de répondre au mieux aux besoins des victimes de violences conjugales.
Pour ces raisons, je suis défavorable à votre amendement.