Dans la continuité des propos tenus à l'instant, je dirai que c'est un bon amendement d'appel. La situation des enfants représente un angle mort de la lutte contre les violences intrafamiliales. Ceux qui y sont confrontés en souffrent terriblement et en gardent parfois des séquelles pendant toute leur vie.
La délégation aux droits des enfants, évoquée par M. Chenu, a déjà commencé à travailler sur ces questions. Je tiens cependant à noter, en saluant au passage l'engagement de mon collègue Viry en la matière, que nous devons nous atteler à un travail collectif s'agissant de la lutte contre les violences intrafamiliales – y compris envers les enfants. On met régulièrement l'accent sur les féminicides – ce qui est une bonne chose –, mais pas assez, selon moi, sur les cas, nombreux, d'enfants décédés au sein de leur famille.
Je profite de cette discussion pour souligner que le travail collectif que nous devons mener pour protéger notre jeunesse est immense. Même si la réponse donnée par la ministre déléguée est parfaitement cohérente, je remercie le collègue Viry qui nous aura permis d'évoquer le chantier immense qui nous attend.