Tout d'abord, je juge parfaitement détestables les propos tenus par Mme Martin. Elle qui souhaitait naguère dresser des listes des femmes ayant eu recours à un avortement au sein des groupes politiques établit aujourd'hui une hiérarchie entre les souffrances. Cela me semble totalement déplacé.
J'en viens à la proposition du collègue Viry. Si elle est intéressante d'un point de vue intellectuel, je souscris aux propos de la ministre déléguée. Les situations ne sont pas les mêmes. Cette question pourrait faire l'objet d'une première étude dans le cadre de la délégation aux droits des enfants créée récemment.
Le sujet ne doit pas être évacué mais si nous le traitions maintenant, nous nous éloignerions considérablement du texte qui nous occupe. Ce problème, que nous ne réglerons pas aujourd'hui, mérite d'être évoqué mais pas dans le cadre de ce texte.