…c'est-à-dire en prévoyant que le dispositif puisse être déclenché non pas seulement en cas de plainte, mais aussi en cas de dépôt d'une main courante. Je rappelle que – de mémoire – 18 % des femmes victimes de violences déposent plainte, tandis que 7 % d'entre elles déposent une simple main courante. En l'état actuel du texte, seuls deux tiers des femmes susceptibles de s'adresser à la police pourront donc bénéficier du dispositif, les autres étant réorientées vers le dépôt d'une main courante.
Il importe donc d'élargir le dispositif et de le rendre plus cohérent en complétant l'alinéa 2 de l'article 2.