Nous voulons supprimer deux conditions posées par l'amendement du Gouvernement pour bénéficier de l'aide : le fait pour la victime d'être confrontée à des difficultés financières immédiates et le caractère régulier de son séjour en France. Il est totalement inacceptable d'inscrire dans la loi la possibilité de faire le tri entre les victimes de nationalité française et les autres. Ne nous trompons pas d'objectif, chers collègues : notre priorité doit être la protection des victimes, de toutes les victimes.