Le groupe Rassemblement national souhaite supprimer les zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m). La proposition de loi, déposée à l'origine par notre collègue Anne-Sophie Frigout, entend mettre fin à un dispositif séparatiste, de ségrégation sociale, qui conduit à exclure des millions de Français des grandes métropoles, à en faire des bannis des villes, c'est-à-dire des sous-citoyens dans leur propre pays. Les Français commencent à découvrir la gravité de ce dispositif dont la violence sociale n'est que la continuité de la politique d'Emmanuel Macron qui ne cesse de s'attaquer aux plus modestes et aux automobilistes depuis près de six ans.
Alors évidemment, le Gouvernement, depuis le mois d'octobre, tente d'allumer des contre-feux de communication dans tous les sens, en annonçant de grandes campagnes d'information, des groupes de travail, un référent gouvernemental, 150 millions d'euros pour accompagner les collectivités territoriales dans le déploiement de ces zones, et, comme d'habitude, quelques chèques distribués aux Français pour acheter des voitures dites propres. Je vous félicite d'avoir fait ces annonces hier, monsieur le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, c'est-à-dire la veille de l'examen de la proposition du groupe RN. Cela prouve son utilité : réveiller les consciences, et vous obliger à vous mettre au boulot !