Cela signifie que vous proposez de faire financer la revalorisation salariale dans les entreprises par l'impôt national et par le budget de l'État, qui compensent celui de la sécurité sociale. Cela traduit votre refus du partage de la valeur ajoutée entre le capital et le travail – qui se confirme d'ailleurs lorsque vous refusez de voter le rétablissement de l'impôt de solidarité sur la fortune : vous ne voulez pas mieux financer le partage de la richesse dans notre pays.
C'est la raison pour laquelle il nous faut supprimer les articles 1er et 2 ainsi que l'ensemble de la proposition de loi avec laquelle, je le dis, vous voulez juste faire un coup, comme avec toutes celles qui vont suivre aujourd'hui. Votre coup, c'est la stratégie du coucou : vous prenez des sujets habituellement défendus par telle ou telle famille politique mais vous les dénaturez, les détricotez et les pervertissez – révélant, ce faisant, la vacuité de votre programme.