Je ne peux pas vous répondre précisément, madame la députée. Vous avez choisi de ne pas me communiquer votre question avant la séance, ce qui m'a privé de la possibilité de me renseigner sur le retour d'expérience des CESC. Je peux cependant vous indiquer les trois directions dans lesquelles nous travaillons avec le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse.
Tout d'abord, nous travaillons sur les programmes. Notre école continue de vanter les mérites de la révolution industrielle sans expliquer que c'est avec elle que le réchauffement climatique a débuté et que les températures ont commencé à s'écarter des tendances observées jusque-là.
Ensuite, nous travaillons sur les écodélégués. On sait que la participation des habitants, quel que soit leur âge, est un moyen efficace d'accélérer la prise de conscience dans de nombreux domaines environnementaux. Les établissements scolaires ont un rôle important à jouer pour diffuser les bonnes pratiques aux familles et à l'ensemble de la population, qu'il s'agisse du tri des déchets ou, dans un autre domaine, du port de la ceinture à l'arrière de la voiture. Nous devons donc nous appuyer sur les écodélégués pour généraliser la prise de conscience.
Enfin, les mesures prévues dans l'enseignement supérieur, présentées en octobre dernier par la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, Sylvie Retailleau, permettront, comme vous le souhaitez, de repérer les capacités de formation en interne et les forces vives des universités pour construire des corpus de formation et des modules types à destination de tous les élèves de l'enseignement supérieur. Il y a là des pistes de solutions concrètes aux problèmes que vous avez soulevés. Vous avez raison, il faut un dispositif généralisable à l'ensemble du pays et identique pour tous les établissements afin d'éviter les disparités de contenus et d'accès à la formation selon les territoires.