C'est en milieu d'année – je l'espère, au deuxième trimestre – que l'Ademe nous communiquera les éléments d'analyse que vous avez mentionnés concernant l'impact économique pour les filières et les modèles susceptibles d'être suivis. Sans attendre les conclusions de l'Ademe, nous allons lancer une partie des consultations en vue de rendre la consigne effective durant l'année 2023.
Je sais que je m'adresse à celle qui était encore, il y a peu, la présidente du Conseil national de l'économie circulaire et qu'à ce titre, vous avez particulièrement travaillé sur ces sujets. Comme vous l'avez rappelé, nous nous sommes fixé des objectifs ambitieux, notamment sur les bouteilles en plastique, pour lesquelles nous devons atteindre 75 % de recyclage à l'horizon 2025. Ce chiffre continuera d'augmenter par la suite. Au 1er janvier de cette année, nous sommes aux alentours de 60 %, mais l'on sait que la marche à franchir est particulièrement élevée et qu'il subsiste d'importantes disparités entre les territoires et entre les filières. Il y a aussi un enjeu de cohérence, puisque la France accueillera au mois de mai une conférence internationale sur l'élimination du plastique, qui constituera un nouveau jalon de la diplomatie environnementale et sera pour nous l'occasion de pousser des thèmes qui nécessitent de continuer à faire preuve d'exemplarité.
Je sais votre attachement à la consigne et je ne formulerai pas trop de vœux pour l'année 2023, mais je forme celui que vous soyez satisfaite lorsque nous regarderons le chemin parcouru, au début de l'été par exemple.