Comme vous, monsieur Molac, je suis attaché à la richesse de notre patrimoine culturel et linguistique et j'entends soutenir l'enseignement des langues et des cultures régionales qui constituent à la fois un moyen de transmission auprès des jeunes générations et un facteur d'ouverture à d'autres langues et d'autres cultures.
Vous avez rappelé les dispositions nouvelles introduites, à votre initiative, par la loi du 21 mai 2021 sur la promotion des langues régionales. S'agissant plus précisément du nombre de postes ouverts au Capes de breton, je veux vous rassurer pleinement : aucune réduction de l'offre d'enseignement des langues régionales n'est à craindre. Nous avons veillé à ce que le nombre de postes ouverts au concours réponde aux besoins exprimés par les académies lors des opérations de calibrage. J'entends néanmoins votre inquiétude et j'ai décidé de rétablir le poste supprimé cette année. Un même nombre de postes que l'an passé sera donc ouvert prochainement au concours.
Reste, vous le savez, que la véritable difficulté ne réside pas tant dans le nombre de postes ouverts aux concours que dans le faible rendement des concours eux-mêmes. Ainsi, en 2022, aucun candidat n'a été admis au certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement privé (Cafep) de breton. La formation initiale et continue des professeurs constitue un enjeu décisif pour permettre aux langues régionales de trouver toute leur place dans le système éducatif. Vous pouvez compter sur mon engagement, comme je sais pouvoir compter sur votre soutien.