Depuis plusieurs mois, nous vivons dans un flou ; or, comme on dit, quand il y a un flou, c'est qu'il doit y avoir un gros loup.
La question que je me pose est la suivante : qui a dit vrai ? Est-ce l'Emmanuel Macron d'avril 2022, très précis lors de sa campagne électorale : « J'irai au bout de la revalorisation et elle n'est pas conditionnée à quoi que ce soit. Ça veut dire qu'il y aura une revalorisation de 10 % » ? La revalorisation sera-t-elle bien de 10 % ? J'ai noté que, depuis tout à l'heure, vous n'aviez pas prononcé une seule fois ce chiffre alors qu'il avait été communiqué avec force par le Président de la République. Pardon pour cette question un peu scolaire, mais c'est l'exercice qui nous invite à procéder ainsi. La revalorisation sera-t-elle de 10 % ? Sera-t-elle conditionnée à l'exercice de nouvelles missions, comme vous nous l'avez dit tout à l'heure ?
Par ailleurs, le Président de la République disait qu'indépendamment de la revalorisation du point d'indice qui a eu lieu en juillet dernier, une autre revalorisation était prévue dans la loi de finances, laquelle prend effet en janvier. Or nous sommes en janvier et personne n'a vu de revalorisation.
Sans vouloir être exagérément taquin, monsieur le ministre, il me semble que vous nous proposez un « travailler plus pour gagner plus » en conditionnant la revalorisation à l'exercice de nouvelles missions, lesquelles, dans un premier temps, ne seront proposées qu'aux néotitulaires. Ma question est donc la suivante : quand et à qui précisément bénéficiera la revalorisation de 10 % sur la durée du quinquennat ?