Madame la députée Loir, je vous remercie pour votre question qui me donne l'occasion de souligner les progrès accomplis par l'école inclusive depuis 2005 : plus de 430 000 élèves en situation de handicap sont scolarisés en milieu ordinaire ; nous comptons plus de 130 000 AESH qui, pour une partie d'entre eux, s'occupent de ces enfants.
Je l'ai évoqué, la situation des AESH fait l'objet de toute notre attention, y compris du point de vue de la formation. Ainsi, un volant financier pour une meilleure formation des AESH est inscrit au budget pour 2023. Au-delà des soixante heures de formation prévues, nous devons faire mieux en résorbant un certain nombre de disparités dans la formation des AESH.
C'est pourquoi nous œuvrons à une « CDIsation » accélérée de ces personnels au bout de trois ans et menons une réflexion plus globale autour de l'école inclusive, qui prendra notamment forme lors de la Conférence nationale du handicap (CNH), prévue au printemps 2023. Celle-ci sera l'occasion de remettre à plat le système et de passer à l'« acte II » de l'école inclusive.
Reconnaissons-le, nous faisons face à des difficultés dans l'accueil de l'ensemble des enfants en situation de handicap. Pour être fidèle à l'esprit de la loi de 2005 et garantir l'accueil de tous les enfants en milieu ordinaire, nous devons repenser les choses, y compris la situation des AESH dont nous devons améliorer la formation.