Monsieur le ministre, je vous sais préoccupé par l'avenir des enfants en situation de handicap. Malgré cela, dans un monde où l'individu prime le collectif, un problème d'inclusion persiste, alors que celle-ci fut une promesse d'Emmanuel Macron en 2017. Ces élèves ne peuvent s'intégrer sans AESH et les efforts fournis restent trop faibles. Voulez-vous réellement intégrer ces enfants ?
Aujourd'hui, contrairement à ce qui est indiqué sur le site officiel de Pôle emploi, les AESH ne reçoivent pas de formation initiale. De nombreux AESH, notamment dans ma circonscription, me signalent que les formations n'ont pas commencé six mois après le début de leur contrat. Vous laissez donc des personnes sans formation s'occuper d'enfants qui présentent des handicaps variés. Que faire pour prévenir une crise ou en cas de fausse route ? Comment changer un enfant appareillé ou simplement rassurer les parents sur la qualité de l'intervention de l'AESH ? Si les parents ont confiance, l'enfant sera serein dans sa vie d'écolier.
Lorsque l'on aborde les problèmes d'AESH, on évoque toujours la rémunération, le statut ou le manque de reconnaissance, mais on ne parle jamais de la valorisation par la formation. Si vous proposiez une véritable formation initiale plutôt que soixante heures de formation continue à distance, vous parviendriez à une meilleure reconnaissance des compétences et donc à proposer une meilleure rémunération.
Monsieur le ministre, que pensez-vous d'une réforme de la formation des AESH ? Rappelons-le, cela fait des années qu'ils accomplissent un travail formidable sur l'ensemble du territoire. Un enfant bien intégré est un enfant qui pourra commencer son apprentissage : c'est le but premier de l'école.