Les choix idéologiques et politiques de cette période se révèlent donc catastrophiques. Pour sa part, à quelques exceptions près, la droite, largement victime du syndrome de Stockholm, s'est refusée, par paresse et mépris, à considérer l'éducation autrement que comme une source d'embarras politiques et de dépenses budgétaires excessives – je pense par exemple aux 90 000 emplois supprimés par la révision générale des politiques publiques (RGPP).
Cet effondrement silencieux a été masqué par une avalanche de réformes jamais achevées, jamais évaluées, abandonnées à chaque changement de ministre : pour s'en convaincre, il n'est que de lire dans Le Monde la dernière tribune de M. Ndiaye, qui découvre soudain, lui aussi, la nécessité de réformer l'école. Monsieur le ministre, vous faites grand cas de l'augmentation de votre budget, vous répétez comme un mantra…