Monsieur Bolo, vous avez décrit très précisément la réalité : aujourd'hui, toutes les entreprises françaises ne sont pas sur un pied d'égalité face à la crise. En effet, toutes n'ont pas la même consommation énergétique ou la possibilité de répercuter une partie de la hausse sur leurs prix ; certains secteurs sont plus énergivores, d'autres davantage exposés à la concurrence internationale. Les entreprises sont donc dans des situations très différentes, et c'est la raison pour laquelle je pense que le « quoi qu'il en coûte » est une mauvaise idée : aujourd'hui, je le répète, certaines se portent très bien, et tant mieux ! Elles tirent la croissance. D'autres, en revanche, souffrent : nous devons les aider en instaurant des mesures ciblées – vous les avez listées.
Partout dans le territoire, des fonctionnaires sont présents pour aider les entreprises. En outre, je vous confirme que les TPE éligibles au bouclier tarifaire de 280 euros par mégawattheure pourront également prétendre à l'amortisseur électricité et au guichet d'aides : l'ensemble de ces aides est cumulable afin de tenir compte au mieux de situations très disparates. Si je vous invite à nous alerter sur les imperfections potentielles des dispositifs au fur et à mesure de leur évaluation, je suis convaincu que nous disposons d'un arsenal complet qui nous permettra de surmonter la crise sans trop de heurts.