Monsieur le député, vous souhaiterez un bon rétablissement à Alma Dufour à laquelle je réponds à travers vous que, bien évidemment, nous non plus ne fermions pas l'œil pour aider les entreprises qui font face à une crise exceptionnelle. Vous demanderez à Alma Dufour de nous mettre en contact avec l'entreprise Velcotrex, car les chiffres que vous avez mentionnés me semblent assez exorbitants. En tout cas, ils sont exceptionnels, alors que vous avez dit que ce n'était pas un cas à part : 1 240 euros le mégawattheure, cela me semble beaucoup, même pour des heures pleines en hiver. Les services du ministère examineront ce cas particulier pour établir s'il y a eu un comportement abusif – c'est possible. Nous avons recruté à Bercy une négociatrice qui aide les entreprises, qui sont dans une situation semblable à celle que vous avez mentionnée, à renégocier avec les fournisseurs lorsque les factures sont exorbitantes.
Pour le reste, ce n'est pas sur BFM TV que nous faisons notre politique, monsieur Kerbrat. Comme vous, nous sommes à l'écoute des fédérations professionnelles. Nous les avons consultées régulièrement, et c'est en fonction de leurs besoins que nous avons adapté les dispositifs au fur et à mesure. Ils voulaient un amortisseur : nous l'avons instauré. Les boulangers se sont plaints que cela ne suffisait pas : aussi avons-nous mis en place, pour les TPE, le bouclier énergétique. Je le répète : nous avons désormais un dispositif complet et stabilisé. Les services de l'État concentrés et déconcentrés facilitent l'accès à ces aides aux entreprises. Nous les évaluerons évidemment de manière continue avec vous tous.
Je l'ai dit : la France s'en sort bien mieux que toutes les autres économies en Europe, que l'on considère l'inflation, la croissance, le chômage ou l'emploi,…