Vous l'avez évoqué rapidement mais c'est important de le rappeler, malgré la hausse de 15 % des tarifs de l'électricité et du gaz votée dans cet hémicycle, qui maintient un bouclier énergétique unique en Europe, les Français paient l'énergie à des tarifs qui n'ont aucune commune mesure avec ceux appliqués en Allemagne, au Royaume-Uni ou ailleurs, où l'énergie a augmenté d'un facteur cinq pour les ménages, qu'ils soient modestes ou non.
La France a institué un dispositif de protection très fort. Vous l'avez rappelé, il a été complété par le bouclier tarifaire qui est maintenu jusqu'au 30 juin. Le Parlement, potentiellement à l'occasion de l'examen d'un projet de loi de finances rectificative, pourra éventuellement évoquer d'autres dispositifs. Actuellement, nous le constatons dans les résultats macroéconomiques de la France, les consommateurs et les TPE sont très bien protégés ; c'est un peu plus compliqué pour les grandes entreprises, mais elles le sont également. J'en veux pour preuve une inflation historiquement faible par rapport à n'importe quel autre pays européen, un revenu des ménages qui s'est stabilisé en fin d'année et qui reste en hausse par rapport à la période de la crise sanitaire – nous sommes le seul pays d'Europe dans ce cas –, une croissance en progression et un chômage qui continue de baisser.