Il y a presque un an, lors de son discours de Belfort, le Président de la République avait annoncé une ambition forte : « Faire en trente ans de la France le premier grand pays du monde à sortir de la dépendance aux énergies fossiles et renforcer notre indépendance énergétique. » Le présent projet de loi, que nous voterons dans quelques minutes, constitue ainsi la première marche vers une France plus verte, plus souveraine ; une France qui respecte ses engagements nationaux, européens et internationaux.
Ce texte, chers collègues, est celui qui nous permettra d'aller plus vite en matière énergétique, pour lutter contre le réchauffement climatique, pour diversifier nos apports énergétiques, tout en respectant nos territoires et nos concitoyens. Il est également le premier grand chantier entrepris en matière énergétique : vous le savez, notre stratégie doit être plurielle et nous devrons nous saisir du savoir-faire nucléaire que la France a su développer depuis des décennies. Dans le cadre de cette stratégie, et avant d'examiner d'ici peu le projet de loi relatif à l'énergie nucléaire, il nous faut mettre en œuvre ce premier grand chantier.
Au terme de neuf jours d'examen en séance publique et de plus de soixante heures de débat, 351 amendements, provenant de l'ensemble des bancs de cet hémicycle, ont été adoptés. Les débats furent riches, parfois mouvementés. Quoi qu'il en soit, ils nous ont permis d'enrichir ce texte fondamental et de proposer aux Françaises et aux Français une loi qui réponde aux défis de notre temps !