Nous avons donc construit un texte équilibré qui permettra de déployer au plus vite le potentiel de nos territoires en matière d'énergies renouvelables, aussi nombreuses soient-elles. En effet, il est impératif de diversifier nos modes de production d'énergies renouvelables en développant davantage la méthanisation, la géothermie, l'hydrogène et les réseaux de chaleur et de froid ; il faut accélérer partout où cela est possible.
Le projet de loi permet à cet effet de réduire efficacement les délais pour la mise en œuvre des projets d'énergies renouvelables grâce à une simplification des procédures, sans toutefois escamoter l'indispensable participation du public, participation à laquelle notre groupe est attaché : cinq ans pour la construction d'un parc solaire, sept ans pour la construction d'un parc éolien terrestre, dix ans pour celle d'un parc éolien en mer… Ces chiffres seront bientôt fortement réduits et rendus obsolètes grâce à ce texte. L'accélération des projets à l'échelon le plus local est la clé de la réussite : le national doit fixer le cap, les objectifs, et informer des potentiels énergétiques de chacun, et c'est ensuite aux élus locaux d'être au cœur du dispositif de la planification énergétique. Il leur reviendra ainsi d'identifier les zones les plus propices pour accueillir des projets d'énergies renouvelables, car qui de mieux placé pour le savoir ? Si la proposition sénatoriale du droit de veto des maires n'était pas une bonne solution…