Alors que tout le monde nous annonçait un été cataclysmique, nous avons réussi à le passer avec, bien sûr, l'appui des professionnels de santé sur le terrain.
Je l'ai dit : mon objectif, c'est bien sûr de prendre soin des Françaises et des Français, mais c'est aussi de prendre soin des soignants qui sont auprès de nos concitoyens tous les jours. Notre action s'articule selon trois axes : simplifier, collaborer et valoriser, dans le cadre des missions de santé publique. Plusieurs pistes ont été dessinées par le Président de la République le 6 janvier dernier. La première vise à gagner du temps de soins ; je n'y reviens pas. La deuxième vise à travailler sur l'organisation collective, à échelle humaine et à l'échelle des territoires. C'est ce que nous faisons depuis quelques mois avec le Conseil national de la refondation en santé, qui nous a permis d'identifier des pistes spécifiques pour chaque territoire. Nous devons également travailler sur l'organisation au sein de l'hôpital, à l'échelle des services, pour redonner du sens, et agir au plus près des individus afin d'améliorer le suivi des carrières et la qualité de vie. Je souhaite également passer un pacte avec les élus des territoires pour améliorer la qualité de vie des soignants s'agissant des transports, du logement et des aides qui peuvent leur être apportées. Cela correspond au guichet unique qui figure dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale.
La troisième piste est celle qui doit nous conduire à assurer la permanence et l'universalité des soins en analysant les besoins, en reconnaissant la pénibilité, en faisant tomber les barrières entre ville et hôpital, entre hôpitaux et les cliniques, entre les différents professionnels de santé – c'est, du reste, ce qui nous a permis de traverser la crise du covid.
Il faut aussi reconnaître le rôle du médecin traitant généraliste, mettre en place le guichet unique, faire de la permanence des soins une responsabilité territoriale. Enfin, il convient de poursuivre le déploiement du service d'accès aux soins, de travailler sur les rendez-vous non honorés et de réduire le nombre de Français qui n'ont pas de médecin traitant.