Le 31 décembre, lessivés et épuisés par des cadences intenables et des conditions de travail inhumaines, cinquante-cinq des cinquante-neuf infirmières, infirmiers, aides-soignantes et aides-soignants des urgences de Thionville ont été placés en arrêt maladie. Le mouvement a été suivi par les soignants des urgences de Pontoise, qui, depuis hier, sont 90 % à être en arrêt maladie. Cette situation est symptomatique du sous-financement organisé de l'hôpital public et de la libéralisation du système de soins en France.
Monsieur le ministre, quand donc allez-vous écouter les soignants et endiguer la casse de l'hôpital public ,