Vous interrogez le Gouvernement sur les évolutions de la politique de courrier du groupe La Poste, et notamment le passage du timbre rouge à la e-lettre rouge, évolution qui suscite chez nos concitoyens – cela n'a pas échappé au Gouvernement – nombre d'interrogations et d'inquiétudes légitimes. Je rappelle tout d'abord les deux constats ayant conduit à l'évolution de la politique de courrier du groupe La Poste. Tout d'abord, les usages de nos concitoyens ont évolué : alors qu'en 2010, ceux-ci envoyaient quarante-cinq lettres prioritaires, ils n'en envoyaient plus que cinq en 2021. Ensuite, les évolutions décidées permettront au groupe de réduire ses émissions de CO
Ces constats rappelés, permettez-moi de vous apporter des éléments qui seront, je l'espère, de nature à rassurer nos concitoyens.
Pour commencer, les timbres rouges achetés avant le 1er janvier 2023 sont évidemment toujours valables. Par ailleurs, les postiers continueront d'assurer l'ensemble des activités du groupe six jours sur sept et dans l'ensemble du territoire. Vous avez évoqué le cas des concitoyens qui ne parviendraient pas à envoyer leur courrier prioritaire : les agents de La Poste pourront bien entendu les accompagner. Enfin, La Poste maintient évidemment une offre fiable et rapide d'envoi de courriers à travers la lettre Services plus et la lettre verte, qui arrivent respectivement sous deux et trois jours. Comme vous le voyez, toutes les conditions sont réunies pour assurer la qualité du service postal universel.