Ceci vaut autant à l'hôpital, où la tarification à l'activité représente la moitié des financements, que dans le secteur privé, où sa part est beaucoup plus élevée. Rappelons-le : la France consacre 270 milliards d'euros aux dépenses de santé. Si l'on considère que 30 % d'entre elles ne sont pas pertinentes, il y a largement de quoi mieux financer la consultation à 25 euros des généralistes et les rémunérations des hospitaliers, comme celles de l'ensemble des professionnels.
Percutée par la crise sanitaire et la nécessité de se concentrer sur l'accompagnement des hospitaliers pendant cette période, cette réforme du financement a été différée, mais elle arrive enfin, et tant mieux !
Aussi ai-je deux questions. En remplacement de la tarification à l'activité, quel modèle de financement envisagez-vous pour garantir la pérennité des établissements de santé ? Par ailleurs, comment répondrez-vous concrètement à l'urgente nécessité de mieux réguler, par des dépenses plus pertinentes, les sommes que l'État consacre aux dépenses de santé ?