Le ministre de la santé et de la prévention, François Braun, regrette de ne pouvoir être présent ce matin mais il m'a prié de vous fournir les éléments suivants en réponse à votre question.
Les postes à ouvrir pour les internes sont arrêtés par subdivision, en fonction des besoins des territoires et de leur capacité de formation, sur proposition de l'Observatoire national de la démographie des professions de santé (ONDPS). La région Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca) apparaît globalement mieux dotée que d'autres, et la politique du ministère est de veiller à assurer un meilleur maillage territorial.
La région Paca, qui comprend deux subdivisions, représente 6,7 % des effectifs d'internes. Le nombre d'internes affectés à la subdivision de Marseille est passé de 410 en 2020 à 420 en 2021 et 431 en 2022. Sur les 138 postes octroyés à l'hépato-gastro-entérologie aux ECN – épreuves classantes nationales – de 2022, quatre l'ont été à Marseille, comme en 2020 et en 2021. L'ensemble de la région Paca représente 4,3 % des affectations dans cette spécialité, ce qui est en décalage avec son poids. Ce chiffre pourra donc, dans la mesure du possible et en lien avec l'ONDPS, être revu pour 2023.
Il faut toutefois tenir compte du fait qu'un certain nombre d'internes d'autres régions et de Padhue – praticiens à diplôme hors Union européenne – viennent ensuite s'installer en région Paca, qui demeure attractive du point de vue de la démographie médicale.
En parallèle, dans le cadre des objectifs pluriannuels d'admission en première année du deuxième cycle des études concernées, définis avec la fin du numerus clausus, il est d'ores et déjà prévu une augmentation de 20 % du nombre de médecins à former pour les cinq ans à venir en région Paca, ce qui permettra une augmentation du nombre d'internes à moyen terme, dans les différentes spécialités.