Notre souhait est d'aider ces lycéens qui passent par la voie professionnelle – un tiers d'entre eux – à réussir et de répondre aux besoins de la nation en matière de compétences. Convaincus de l'engagement des professeurs, nous souhaitons leur donner plus de moyens pour combattre le décrochage des élèves lié à l'orientation subie et à leurs fragilités spécifiques. Les parcours pédagogiques doivent être ajustés pour que les jeunes retrouvent, dans ces parcours, le sens qui leur fait défaut, grâce à un resserrement des liens entre les enseignements et le monde de l'entreprise auquel ils préparent.
Il est terrible de constater que tant d'élèves ne souhaitent pas poursuivre leurs études et nous vivons le décrochage comme un échec. Nous savons pouvoir compter sur les équipes pédagogiques et sur leur connaissance des élèves et des enjeux économiques du territoire. Nous souhaitons donc donner aux établissements des marges de manœuvre et, tout en conservant le caractère national des diplômes, permettre à leur conseil d'administration de prendre des initiatives pour résoudre les difficultés spécifiques rencontrées localement.
Nous avons mis en place une nouvelle méthode : les conclusions de ces groupes de travail feront l'objet de concertations avec les partenaires sociaux et, sur le plan local, de concertations au sein des CNR – conseils nationaux de la refondation – territoriaux.