J'ai eu l'occasion de me rendre effectivement au lycée Paul-Belmondo d'Arpajon en novembre dernier, dans le cadre de mes déplacements réguliers. J'ai pris en compte les remontées des représentants de l'établissement et leur ai expliqué, comme je le répète aujourd'hui, que le renforcement des interactions entre le monde économique professionnel, d'un côté, et les élèves et professeurs, de l'autre, est indispensable pour accroître le taux d'insertion des élèves. Pour la préparation du baccalauréat professionnel, vingt-deux semaines de stage sont aujourd'hui prévues sur les cent huit semaines de scolarité. Nous souhaitons consacrer nos réflexions non seulement à la durée des stages mais aussi à leur qualité. Les professeurs et les entreprises doivent mieux travailler ensemble afin de donner aux jeunes leur place et de leur faire découvrir l'environnement professionnel ainsi que les codes qui favoriseront leur insertion.
Pour y parvenir, les entreprises doivent prendre une plus grande place dans les établissements professionnels. Il faut aussi que les jeunes aient la possibilité de trouver des offres de stages plus nombreuses, notamment grâce au plan « 1 jeune, 1 solution » instauré durant le quinquennat précédent et grâce au développement d'outils qui les aideront à trouver des stages et contribueront à leur réussite. Le mentorat doit être l'un de ces points d'appui.
Je voudrais souligner que la gratification participe de la valorisation des stages : elle sera mise en place dès la rentrée 2023. Nous souhaitons faire des stages de véritables leviers de réussite et d'insertion professionnelle et nous travaillerons évidemment avec les professeurs afin qu'ils soient réellement accompagnés.