Je le regrette évidemment mais nous prendrons de toute façon une autre voie, celle de l'action : nous souhaitons améliorer les enseignements généraux en permettant, par exemple, aux élèves de travailler en petits groupes ou en donnant plus de temps à certains d'entre eux pour acquérir certaines compétences. Nous travaillerons également au rapprochement avec les entreprises et, en collaboration avec ces dernières et avec les établissements, à la qualité des stages. Nous voulons faire en sorte que les jeunes trouvent du sens dans l'enseignement qu'ils reçoivent et qu'ils disposent de perspectives d'insertion professionnelle : cela me semble absolument nécessaire.
Nous travaillerons également à mieux organiser la carte des formations, ce qui aidera les jeunes à trouver des possibilités de stage : le milieu professionnel les attendra à bras ouverts s'ils sont formés à des métiers qui répondent aux enjeux économiques d'aujourd'hui et de demain. Dans le cadre des consultations menées avec les organisations syndicales et l'ensemble des partenaires, au sein des groupes de travail, nous chercherons également à améliorer la qualité des stages. Il est essentiel pour nous de répondre à la question de la minorité que vous évoquez, madame la députée. Ces élèves sont jeunes, souvent mineurs. Ils doivent donc pouvoir bénéficier d'accompagnements adaptés et, parfois, selon leurs difficultés, de plus de temps. C'est ce que nous souhaitons leur offrir.