Nous sommes bien évidemment tous sensibles à la situation des étudiants ; d'ailleurs, de nouvelles dispositions renforceront, dans les cinq ans qui viennent, l'aide que le Gouvernement leur apporte.
Certains étudiants sont logés en résidence universitaire et ne sont pas concernés par ce dont nous parlons ; d'autres sont locataires dans des structures accueillant des jeunes de moins de 30 ans ; enfin, certains d'entre eux concluent des baux mobilité pour une durée de dix mois et ne sont pas non plus concernés. Pour les étudiants qui louent un logement classique, envoyer un signal ciblant ce public particulier risquerait, comme vient de l'indiquer Mme la rapporteure, d'inquiéter les propriétaires – ce que je regrette, bien entendu – et de complexifier un parcours locatif, déjà trop difficile. Pour toutes ces raisons, le Gouvernement émet un avis défavorable.