Le chef d'état-major des armées Thierry Burkhard avait souligné cet été devant notre commission qu'il faudrait à l'avenir être capable d'agir dans tout le spectre de la conflictualité. Il a insisté en particulier sur la nécessité de repenser les équilibres entre la technologie et la masse, entre l'efficience et l'efficacité dans l'armée française ainsi que sur l'importance de développer des capacités d'influence pour gagner la guerre avant la guerre, en tout cas, avant son déclenchement.
Dans quelle mesure nos armées sont-elles préparées à ces nouvelles formes de guerre hybride, notamment à l'utilisation d'armes multichamps ?
Les domaines informationnel, énergétique et alimentaire témoignent de la dualité de ces enjeux géopolitiques et stratégiques, pour déstabiliser nos économies et nos concitoyens. Comment s'articule l'influence, qui relève plutôt du Quai d'Orsay, et la stratégie de nos armées ?