Vous avez évoqué la réserve, un sujet sur lequel planche, au niveau du ministère des armées, un groupe de travail auquel je participe. Vous avez notamment souligné ses limites dans le domaine cyber. Avez-vous des propositions d'amélioration ?
On distingue la réserve opérationnelle de premier niveau (RO1), la réserve opérationnelle de deuxième niveau (RO2) et la réserve citoyenne. Auquel de ces niveaux envisageriez-vous l'opérabilité des réservistes dans le cyber ?
Lors d'une audition, nous avons évoqué le fonctionnement des communautés et le rôle des influenceurs. Ces derniers peuvent, en un clic, transmettre une information à 30 000 abonnés d'un coup. Ne pourrions-nous pas mobiliser ces personnes qui, pour servir leur pays, seraient prêtes à diffuser une information gratuitement, bénévolement ? Ce n'est sans doute pas du cyber, mais cela s'en rapproche. Réfléchissez-vous à une éventuelle collaboration avec des influenceurs ? Comment pourrions-nous la structurer ? Serait-il envisageable de confier la gestion d'une communauté de ce genre à un réserviste citoyen ?