La situation en Ukraine doit nous inspirer pour tout ce qui concerne l'endommagement de nos infrastructures d'importance critique, la perturbation du fonctionnement de nos services publics, le vol de renseignements soumis à la propriété intellectuelle ou les entraves visant nos activités. Pendant la crise du covid-19, nous avons tous étés marqués, notamment dans les Landes, par la longue et douloureuse attaque de l'hôpital de Dax, qui a été l'une des premières de cette nature et qui a placé les personnels et plus encore les patients dans une situation critique.
Nous pouvons redouter des attaques visant nos opérateurs d'importance vitale à l'occasion des grands événements qui se profilent, comme la Coupe du monde de rugby ou les Jeux olympiques. Au-delà de la souveraineté nationale, on voit aussi les effets de la guerre informationnelle par exemple au Mali, qui a beaucoup animé les débats dans cette enceinte durant le précédent mandat. À l'Assemblée parlementaire de l'Otan, d'où plusieurs collègues et moi-même revenons, on débat du concept stratégique adopté en 2022, notamment à l'égard de la Fédération de Russie, considérée comme un compétiteur qui teste notre résilience et tente d'abuser de l'ouverture de notre interconnexion. Ce sont là pour nous des interrogations.
Vous savez que nous travaillons sur la prochaine loi de programmation militaire. Quels sont, à cet égard, vos attentes, vos conseils et vos propositions, qui seraient fort utiles pour nos travaux ?