Ce texte est une mauvaise idée, et pas seulement parce que c'est de la piraterie parlementaire. Il n'apporte pas la bonne réponse. Établissant une analogie avec la visite en milieu carcéral et en hôpital psychiatrique, vous considérez que les Ehpad et les établissements médico-sociaux sont des lieux de privation de liberté. Vous parlez d'omerta, je ne pense pas qu'il y en ait une mais vous avez raison sur un point : il faut plus de transparence.
Dans ces établissements, il manque souvent une représentation de personnalités extérieures à l'établissement. Si le maire et le conseiller départemental peuvent siéger dans un Ehpad public, il n'en va pas de même dans une structure privée ou associative. Il conviendrait donc de créer des conseils de la vie sociale ou des conseils de surveillance dans tous les établissements sociaux et médico-sociaux où les acteurs associatifs du territoire, les élus locaux et les parlementaires pourraient siéger. Nous pouvons améliorer la situation sans en passer par une mesure stigmatisante, dans le seul but de faire un coup.
Enfin, à quoi a servi le droit de visite en prison ? En quoi a-t-il changé la réalité de l'accompagnement en prison ?