Vous ne nous ferez pas croire que l'augmentation des salaires est une vraie préoccupation pour le Rassemblement National, avez-vous dit, monsieur Dharréville. Qu'est-ce que vous en savez ? On ne se connaît pas ! C'est un procès d'intention. Cette proposition de loi vise précisément à augmenter les salaires. C'est factuel et vous n'avez pas à juger de la sincérité de l'intention.
Monsieur Ferracci, oui, ce texte visant à favoriser et inciter les entreprises à augmenter les salaires nets de 10 % en dit long sur le projet de Marine Le Pen et du Rassemblement National.
Monsieur Clouet, vous prétendez que notre proposition de loi vise à favoriser les plus riches. Non, justement, puisqu'on exclut les 10 % les plus riches. S'agissant de la hausse du Smic, j'ai expliqué dans mon intervention pourquoi nous avions, effectivement, voté contre. Mais, en l'occurrence, le Smic serait porté quasiment à 1 500 euros, puisque l'augmentation s'ajouterait à l'indexation sur l'inflation. Vous prenez ensuite l'exemple d'une personne qui gagnerait 4 500 euros et qui serait, « le grand gagnant » de notre dispositif. C'est faux et impossible, puisque celui-ci ne s'appliquerait qu'aux salaires n'excédant pas 3 900 euros.
Madame Valentin, concernant la double comptabilité, j'entends votre argument. Simplement, je rappelle qu'il s'agit d'une mesure temporaire.
Monsieur Vigier, nous ne contraignons personne. Notre mécanisme est proposé aux entreprises, sans la moindre contrainte.