Selon les statistiques du ministère, en 2020, le délai moyen des procédures en cas de rupture d'union prononcée par un juge aux affaires familiales était de vingt-huit mois. Cela veut dire qu'un délai semblable est nécessaire pour déterminer le lieu de résidence de l'enfant. En cas de consentement mutuel, le délai reste long – seize mois – et il n'a pas évolué depuis 2018. En cas de recours, il faut treize mois supplémentaires pour statuer sur l'autorité parentale.
Ces délais ne sont pas dus à une augmentation du nombre de demandes relatives aux enfants mineurs après séparation des parents, car celui-ci a baissé de 13 % entre 2016 et 2020, et il en va de même pour le nombre de recours à la justice en cas de séparation.
De tels délais vont à l'encontre des engagements de la France. En effet, notre pays est signataire de la Convention européenne sur l'exercice des droits des enfants, dont l'article 7 pose l'obligation d'agir promptement. Comment comptez-vous réduire les délais constatés afin de respecter cette obligation ?