Je me joins aux remerciements qui vous ont été adressés, monsieur le rapporteur général, ainsi qu'à vous, monsieur le président, pour la manière dont l'examen du texte et les débats ont été organisés pendant toute cette période.
Sur la forme, monsieur le rapporteur général, il est vrai que nous avons débattu de nombreuses heures, mais les échanges dans l'hémicycle sont importants : non seulement ils sont souvent forts et pertinents, mais ils sont souvent, pour le Gouvernement, l'occasion de prendre des engagements.
En ce qui concerne la première partie du PLF, nous avons été très contrariés de voir revenir en nouvelle lecturel'article 40 quater, même s'il n'a finalement pas été retenu, car ce n'était rien d'autre qu'une nouvelle version de l'article 23 du projet de loi de programmation des finances publiques.
S'agissant de la seconde partie, nous avons été très surpris de constater qu'un amendement du Gouvernement était inspiré par Patrick Ollier. Celui-ci n'est pourtant plus député.
Le niveau du déficit continue à nous inquiéter. Celui-ci s'est d'ailleurs creusé durant l'examen du texte, passant de 158,4 milliards à 164,9 milliards. Derrière ce chiffre, c'est le niveau de la dette qui est lui aussi inquiétant : la France sera le premier émetteur net de dette de la zone euro sur la période. Nous regrettons que la majorité et le Gouvernement renoncent à la maîtrise de la dépense publique. Il faut dépenser moins et mieux pour être capable d'investir.
Je regrette également que nous n'ayons pas suffisamment débattu à propos des mesures de soutien prévues en matière énergétique, car il s'agit d'un enjeu important. À cet égard, monsieur le rapporteur général, vous nous avez fourni un tableau concernant les dispositifs de soutien face à la hausse des prix de l'énergie, ce dont je vous remercie, car je vous l'avais demandé. Toutefois, pourriez-vous me fournir quelques éléments supplémentaires concernant les évaluations de la Commission de régulation de l'énergie (CRE) qui y sont évoquées ?